Quelques lettres de l'Abbé Joseph Trèves Pierre Gorret

Quelques lettres de l'Abbé Joseph Trèves 17 et, grâce à sa Coopérative, Anthey pourra devenir le centre de la vente dans cette Vallée. A M. Dalle, il me faut essayer de lui ea parler. L'idéal, enfin, semblerait de viser à lui procurer un propagan­ diste intelligent et zélé dans chaque Commune, pas vrai ? Pour ta chronique Valdôtaine, je te prie, cher Gorret, de vou­ loir bien noter ceci : « Novembre 1 9 1 0 . Emarèse . Institution d'un Patronage Emarésot de propagande de la Caisse Nationale de Pré· voyance pour !'Invalidité et pour la Vieillesse des Travailleurs, au sein de cette Commune qui y compte déjà 120 inscrits » . Vraiment, s i t u juges à propos d 'insérer cela, tu me fais bien plaisir. Cher Gorret, dans votre Réunion du 3 juillet voyez si c'est opportun de vous nommer un 6° Membre, chargé de ramasser dès ce jour les annonces-réclames pour le Messager. En tout cas veuille bien tenir présent qu'on pourrait essayer d'obtenir les deux suivantes de Turin : « 1° Doct . Prof. Arrigo etc . . . » déjà sur le « Duché », « Voce Operaia », « Almanach agriculteur » . 2° « Cassa di Risparmio di Torino » pour ses succursales en Vallée d'Aoste. Ça est sérieux, puis, je m'imagine, cela paye. A toi de voir. Tu sais, on a émis l'idée, Vallet, je crois, d'insérer un bout de biographie d'un Valdôtain, avec portrait, sur le « Messager ». Une par an ! Ne serait-ce pas beau et moral tout à la fois de présenter chaque année au Peuple Valdôtain une Illustration du Pays ? Quel­ qu'un aurait pensé de commencer cette année par notre bon poète patois, Cerlogne, figure populaire et sympathique, en dehors des partis - avec portrait va sans dire -. Un j oli médaillon, émaillé de bons mots et de ses vers patois, tracé avec amour par une plume alerte de quelques-uns de ses admira­ teurs ( qui sait, M. Henry par ex . ) ne te semblerait-il pas tant soit peu indiqué ? Le Peuple et nous aussi nous oublions si vite les bienfai­ teurs et la gloire de la Patrie . Cher Gorret, excuse la liberté avec laquelle je t'expose mes idées ; que cela te soit une preuve de la chaude sympathie avec la­ quelle j 'accueille la publication du « Me_s sager Valdôtain », le pre­ mier, du reste, à te dire de cestinare ce qui ne serait pas trouvé pra ·

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