Quelques lettres de l'Abbé Joseph Trèves Pierre Gorret

Quelques lettres de !'Abbé Joseph Trèves 161 des mieux doués, des plus cultivés et consacré, comme rarement, au travail de la plume. Mais, mon Dieu, !'Edition des Oeuvres Complètes du Ch."e Frutaz est une Oeuvre formidable au point de vue financier, surtout par les temps qui courent. Et M. le Ch."e Lale, comrrie tous les esprits fortement idéalistes est très pauvre et sans le sou. Pourtant pourvu avoir vie et santé, j 'ai confiance que cette En­ treprise féconde et glorieuse, unique de ce genre en ce pauvre xxe siècle guerrafondaio, matérialiste, anti-intellectuel, démolisseur et fossoyeur, aboutisse avec la grâce de Dieu . Certes, on recourra avec confiance aux amis de l'Académie, du Ch."e Frutaz, de l'Histoire et du Pays . Je suis curieux de voir. Mais pour ma trop faible part, si Dieu me prête vie et santé, je veux être un ouvrier résolu de cette Entreprise et faire tout au monde pour que, à travers 1 939 , elle soit résolue et qu'au plus tard elle pa­ raisse en 1 940 . Et que Dieu et les Amis nous soient en aide ! 2 ) Histoire des Rus Valdôtains encore par le Ch .ne Lale . Il a déjà ramassé bien des Notes à ce sujet. Leur nombre entre grands et petits va de 4 à 500 ! J 'insiste auprès de lui pour qu'il se décide à publier cette gran­ diose Histoire par fascicules de 60 à 80 pages, illustrées au besoin, genre et format de la revue « Augusta Praetoria » de regrettée mé­ moire. Cela par semestres si on ne peut par trimestres ou quadri­ mestres. Lui commencera et avancera autant qu'il peut: un autre con­ tinuera et achèvera. Mais pourrais-je le déterminer à publier le 1er fascicule à travers 1 939 ? J'en doute un peu. 3 ) Histoire de la fondation des Ecoles Valdôtaines, illustrée, toujours par le Ch."e Lale. Il a pris des notes à ce sujet, il y a en­ core ici de longues années . Je l'avais projetée moi aussi cette Histoire et avec amour, étant Recteur à Promiod dès 1 9 1 5 par là . Mais pour une tâche si immense je me suis cherché des collaborateurs et je n'ai pas eu la chance d'en trouver. Voici surgir finalement M. Lale alors que moi, à mon vif re­ gret, j 'ai déjà comme renoncé à l'entreprise d'autant plus qu'avec

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