Quelques lettres de l'Abbé Joseph Trèves Pierre Gorret

164 Quelques lettres de l'Abbé Joseph Trèves grandement et dont, pour mon compte, je lui suis profondément re­ connaissant . Après Dieu et l'Auteur ( qui tout d'abord se refusait énergiquement à cette publication et il en a fallu pour vaincre son obsti­ née résistance ) c'est absolument au Ch.0c Lale que nous devons· ce chef-d'oeuvre, à certain égard, de notre poésie Valdôtaine . Et en­ core a-t-on dû de-ci de-là atténuer l 'expression pour ne pas dire mutiler la pensée. Patience ! Mais maintenant l'étau se ferme. L'excellent Ch.0e Laie, à cause de son nerveux chronique, n'est plus vraiment le même pour le travail de la plume. Espérons qu'il puisse terminer quand même son « Histoire de St-Pierre ». L'ami curé Durand lui tend à cet égard, une main fraternelle. Notre vénéré archiprêtre de Valgrisenche, ton ancien Curé, voulait compléter sa trilogie de Figures Sacerdotales Valdôtaines : Chamonin, Gérard, Bérard. Eh bien ! son « Bérard », un opuscule de 68 pages ( fort estimable d'ailleurs ) risque de rester en panne . Le Préfet de Turin où i,l l'a fait imprimer ( aidé efficacement par l'Ab­ bé Jaccod ) déclare qu'il laiisse à Rome la responsabilité du Visa soit du Nulla Osta. Nous allons voir, mais il y a réellement à craindre. Quant à nous Sursum corda ! La vérité et la justice sont éternelles ! vive Dieu ! Tu me pardonneras certainement toutes ces dolenti note. Ah ! cher Gorret, reviens-nous vite tenir bonne compagnie. A Antey tu trouveras toujours ce vieux frer lutteur et bâtisseur, l'Arch. Bcrdet, d'une résistance phénoménale malgré sa maigreur et bientôt transparence physique. A Aoste et ailleurs tu trouveras toujours des amis . Je ne puis m'enlever cela de la tête ou plutôt du coeur. Tes loisirs, une bonne partie, je veux dire, seront consacrés à nous évoquer avec foi, confiance et amour, le passé de ton Antey, bien aimé qui se recommande à toi pour ce service inappréciable . Notre Histoire doit être mise au grand jour et pas laissée muette sous le boisseau ! Ici encore tu voudras bien me pardonner mon insis­ tance historique, valdôtaine, paroissiale, amicale ! Mes sincères remerciements pour le tout fraternel bonjour que tu m'as envoyé d 'Amérique par l'entremise du Ch.ne Chatel. J'en ai

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=