Quelques lettres de l'Abbé Joseph Trèves Pierre Gorret

22 Quelqiœs lettrt?s de !'Abbé Joseph Trèves si misérables, nous Valdôtains, en fait de publications et de livres après bientôt 2 mille ans de culture. Les Esquimaux et les Peaux Rouges en sont eux aussi là ! Sans doute, seul il m'est impossible de faire et Glossaire et To­ ponymie. Il me faudra plusieurs années pour me susciter, dans mon Pays, les collaborateurs requis . Travail de patience ; mais j 'espère d'y réussir à la longue. Cela est nécessaire. 3° ) Familiaire Valdôtain. Pour un essai pratique de la réalisation de cette idée comme auss,i d 'une espèce de Réveil des études historiques dans notre Val­ lée, il nous faudrait vraiment une entente. La chose n'est vraiment pas facile, c'est vrai, mais je ne la crois nullement impossible. J'aurais plaisir de causer avec toi un instant sur ce sujet. Cette semaine je ne suis rentré que samedi soir. Je n'ai donc pu ê tre à Anthey vendredi. La semaine prochaine, je ne rentrerai probablement que vendredi. Quand seras-tu de nouveau à Anthey ? On pourrait alor s s'é­ changer quelques idées. 4 ° ) Bibliothèque Valdôtaine. Voilà une chose qui s'impose et dont le retard nous porte un préjudice pas petit, d'autant plus que même après le fusionnement, elle ne sera encore qu'un embryon qui aura besoin d'être nourri et développé, et p_as peu ! Donc, ne manque pas, je t 'en prie, de provoquer la naissance forte et solide de cet Enfant Valdôtain destiné au plus bel avenir. Ça presse ! Et la guerre présente ne me semble nullement un motif pour retarder cette opération éminemment patriotique. A peine tu auras exécuté la chose, veuille bien m'en donner des nouvelles . 5° ) Réunion du « Messager ». Je suis bien content que tu en sentes la nécessité. Quant à l'indire moi-même, pas le moins du monde . Jamais cela ne m'est passé par la tête et jamais je ne le ferai. Si j 'avais jamais eu l'idée de le faire moi-même, mon cher, je n'aurais pas attendu à ce jour à le faire et je ne serais nullement venu te prier de le faire toi . C�