Quelques lettres de l'Abbé Joseph Trèves Pierre Gorret
24 Quelques lettres de !'Abbé Joseph Trèves ma part, je ne sui s pas tellement cossu pour le jeter loin et pour ne savoir vraiment point qu'en faire. D'ailleurs ce n'est là qu'une con si dération des plus secondai res pour un idéali ste comme moi . Mais moi cela je l'aime : 1° - comme une chose de famille, loyale, ouverte à tous les Membres non seulement au corps fermé de la Direction . 2° - A la longue, je te l'ai di t et je te le répète , écrit avec intelligen ce et énergie, le « Messager » est desti né à devenir une très bonne affaire. Cela d 'ici 7, 8, 1 0 , 1 5 ans. Et alors après les compensations légitimes dues : 1° au Groupe de la Direction, 2° au Corps des cor respondants, il serai t nécessaire que le surplus, grand ou petit , allât pour fortifier ou susci ter d'autres Oeuvres Valdôtaines, telle que la Bibliothèque, etc. etc . . . . Oui , telle est mon i dée. S'il y a eu des déficits, quelques années jusqu'ici , oh bien ! i l est évident qu'instrui ts par l 'expérience, on s'y prendra mieux à l'avenir. N'est-il pas vrai ? Et que les « Messageristes » soient i ns truits du défici t et qu'ils le supportent eux aussi , amis dans la bon ne et dans la mauvaise fortune. Je trouve cela juste et beau . Mr. Plassier ne me di sai t-il pas l'année passée que le « Messa ger » a déjà pour 1 000 frs. de clichés. Mettons une exagération cela. Di sons 800 ou même 500 frs . Il est évident que rien que ce fonds là, peu ou prou, augmente chaque année. Je me trompe ? Je tronque ici toute autre considération sur ce point là. Je t'ai di t aussi loyale ment que j 'ai pu mon idée. Et si j'ai eu l e toupet de fai re l à une proposi tion qui n'est pas , je le sais, des plus sympathiques, veuille bien tenir compte qu'au moins j 'ai le méri te modeste mais réel de l'avoi r fai te franchement et sans arrière pensée et au fond, crois-le, dans mon intention, pour le bien encore du « Messager » que j 'estime et aime sincèrement. Ma fidéli té à toutes les Réunions a pu te le prouver. Et je désire travailler un tantinet, ê tre un soldat qui mili te, et pas un comparse. 6° ) Médaillon Emarésot . Je regrette que Mr . l e Curé n'ai t pas pu t 'envoyer l'affaire . Une autre foi s pour ce qui est d 'Emarèse j 'essayerai peut-être de prendre en main l'affai re moi -même. Tuus Trèves.
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