Quelques lettres de l'Abbé Joseph Trèves Pierre Gorret

Quelques lettres de /'Abbé Joseph Trèves 35 Je l'ai vu, la timide proposition d'un principe de mouvement abolitionniste à initier dans les Réunions almanachistes t'a plutôt épouvanté. Ah ! ce Trèves est un collaborateur un peu encombrant ; il en a toujours une nouvelle ! Ce que c'est d'avoir une imagination par trop féconde ! Je le prévois, il me faudra donc, pour le moment du moins, - dans la Réunion - garder in petto mon abolitionnisme. Soit ! et patience ! En ce monde, les meilleures choses sont celles qui prennent le plus lentement. Mais je suis tenace dans mes idées, tu sais, et j 'y reviendrai une autre fois. En attendant, je maintiens ma Prévoyance et dès ce mo­ ment je te prie de faire place dans le « Messager V. 1 9 1 4 » pour un modeste article sur la Pension du Travailleur te remerciant vivement pour l'hospitalité large ( il faut le dire ) que tu as bien voulu accor­ der à ses frères aînés. Pourrait-on essayer de concréter aussi alors quelque chose pour infuser un sang nouveau et robuste à ce fossile de l'Académie St. Anselme ? Avec l'entente préalable et l'union espérons que quelque chose l'on fera. Je finis en te remerciant bien pour le prnmpt envoi des cent opuscules à Châtillon, à mon adresse. Cela m'a fait bien plaisir. * �·: ';'( Brave, l'avis de la Réunion almanachiste, envoie-le, si possible, un 1 5 jours à l'avance pour la norma de nous autres pauvres pro­ vinciaux. Saluts abstinents et prévoyants ( en attendant que j 'ajoute abo­ litionnistes ) . Tuus Trèves, R.

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