Quelques lettres de l'Abbé Joseph Trèves Pierre Gorret

40 Quelques lettres de !'Abbé Joseph Trèves Antey doit les fêter. Et je suis persuadé que le néo-chanoine s'y prêtera avec un entrain tout juvénile ! Cher Gorret, je pense plus souvent que tu ne crois à ton projet d'Etude du patois Valdôtain. J'aime vraiment qu'en une autre cir­ constance où tu aies moins de préoccupations absorbantes, tu m'expo­ ses un peu la ch0se pour autant que moi, profwe, je poU1rrais le saisir. Car moi, immédiatement, j 'irai à la recherche d 'un compatriote Emarésot qui consentirait à représenter un peu ma Paroisse dans ton Oeuvre si Valdôtaine. Il est de toute évidence qu'un travail si complexe et de si longue haleine ne peut point se faire sans collaboration, si modeste, si f aible soit-elle . Mais de tout ceci, de vive voix une autre fois. Quand reviendras-tu en vacances chez toi à Antey, à la Noël ou à Pâques ou à Carnaval ? L'on causera alors, j 'espère, à son aise . J'ai trouvé très heureux ton accenno à }'Oeuvre en formation du Bureau de placement. M. Andruet en a été réellement et flatté et touché. Il mérite ce compatriote tout notre appui pour son initiative 3Î noble et si patriotique. Un de ces dimanches prochains il tiendra une Conférence à Châtillon. Cher Gorret, tâche vraiment de me procurer à Milan ce compte­ rendu du Congrès antialcoolique de Milan. Je l'ai payé et il me vient jamai s . Aurais-tu la bonté de me répondre deux mots ? Tuus Trèves, r.

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