Quelques lettres de l'Abbé Joseph Trèves Pierre Gorret

Quelques lettres de l'Abbé Joseph Trèves 43 de chaque famille valdôtaine vivante ou éteinte, voilà un travail aussi intéressant et beau que nouveau et colossal. Il n'y a pas de doute. Il ne semble pourtant pas impossible, c'est question de s'y met­ tre à plusieurs avec méthode, union et bonne volonté . Encore sur ce point, moi je suis disposé à faire mon petit po5- sible, mais à condition de n'être pas seul et d'avoir une ligne de tra­ vail marquée par ensemble . Qu'en dis-tu ? 4° Bibliothèque Valdôtaine. Tu m'avais invité, lors de la réunion d'Aoste - invitation pro forma toutefois, je l'ai vu - de participer à votre réunion pour là fusion des Bibliothèques . Qu'avez-vous donc décidé ? Je ne com­ prends vraiment pas pourquoi l'on traîne ainsi en longueur un point pourtant capital pour la culture de notre Pays . Je sais pour ma part combien on a besoin d'avoir des livres pour s'instruire un peu et combien les moyens sont limités pour se les procurer. Donc, mon cher, tâche vraiment de faire ton possible pour que cette Bibliothèque soit au plus vite un fatto compiuto. C'est tout à la fois douloureux et humiliant de voir cette idée si excellente être un pur rêve de l'imagination pour le moment ! 5° Réunion du Groupe des correspondants et Amis du « Mes- sager » . J e t e répète, mon cher, que cette réunion s'impose, s i vous ne voulez pas devenir une côterie antipathique, condamnée à l'isolement et à la stérilité. Pourquoi ne la convoquerais-tu point en Septembre ou en Oc­ tobre ? Seulement des fidi et des travailleurs résolus, et pas des dilet­ tanti ou des comparses, soit. C'est très bien ! Pour ma part, je t'avoue franchement que je trouverais même très loyal et assez juste que le groupe de la Rédaction soit le Tréso­ rier rendît un compte financier très exact du « Mess·ager », un par an. C'est ce que l'on a comme établi en principe, sauf erreur, lors de sa fondation à Machaby.

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