Quelques lettres de l'Abbé Joseph Trèves Pierre Gorret

44 Quelques lettres de l' Abbé ] oseph Trèves Les aléas fortunés ou non seraient partagés par tous au pro­ rata du travail apporté. Il est de toute évidence que le « Messager » rédigé et conduit avec intelligence et sens pratique va devenir, avec le temps , tout à la fois et une excellente publication et une très bonne affaire. Et je me demande pourquoi et les fondateurs et les correspon­ dants seraient tenus dans le plus complet mystère touchant sa gestion . Pourquoi aussi quand le cas s'en présentera, après avoir donné au Groupe de la Rédaction et aux principaux collaborateurs tous les dédommagements requis, ne ferait-on pas bénéficier quelque bon­ ne initiative, nouvelle surtout, du surplus . Un po' più di luce ! voilà le désir légitime que tu ne seras pas trop surpris de m'entendre manifester bien franchement et en face. Car la sournoiserie et les choses à la sourdine ne sont guère dam mon tempérament. Evidemment, des comptes consciencieux et pas de ceux ad usum delphini. L'oeuvre du « Messager », si elle veut rendre à la Religion et au Pays les précieux services qu'on en attend, ne doit pas être une espèce de chapelle de quelques priviligiés ; le grand air, le soleil et la lumière : là est la vie ! et le salut ! 6° Médaillon de l'Emarésot. J'ai fait avertir par M. le Curé Impérial la famille intéressée . Je ne sais si on t'a envoyé le groupe d'où tirer le portrait de celui qui représentait un peu à Emarèse le rôle que François de la Coopé­ rative joue à Antey . Si on te l'a expédié, c'est le premier à droite de M. le Vicaire Nicolet . Un jeune, blond, mine ouverte et gaie, qui semble un peu chauve . C'est une petite chose, je sais . Mais j 'aurais plaisir de l'y voir figurer: 1 ) il le mérite, 2) c'est toujours un encouragement . 7° Pension du Travailleur. J'espère que le « Messager » restera toujours fidèle à ce point de son programme qu'H a affirmé dès sa première année : la Pré­ voyance et la Pension du Travailleur. Plus nous avancerons et plus nous verrons que ceux qui ont