Quelques lettres de l'Abbé Joseph Trèves Pierre Gorret
Quelques lettres de !'Abbé Joseph Trèves 47 combien précieuse pour nous ! - à remplir. Ne te semblerait-il pas juste et beau de le prier toi-mêi;.1e personnellement d'y parler « Mo nographies paroissiales >> ? De la sorte il aura l'occasion de s 'annon cer en quelque sorte et de déve�opper un tantinet sa pensée à ce sujet. Pour ma part, je t'avoue, que cette démarche de ta part me semblerait bien belle et me ferait le plus grand plaisir. 4° - Si jamais, il y avait encore place, pour deux mots du Simple de Promiod sur la Ligue de l'Evangile, à toi de voir. Vraiment, je serais heureux d'avoir le sentiment des amis sur la manière soit le mode d'impostare cette nouvelle propagande dans la Vallée. Je vais ruminant cela depuis quelque temps et suis encore un peu indécis sur la méthode à suivre . - Enfin à toi de voir si la chose est possible, car enfin le temps - comme toujours, hélas ! - sera assez restreint . Je suis bien content que tu n'aies pas trouvé trop extravagantes ces idées de cet exalté de Promiod : Familiaire valdôtain, Topony mie, Histoire de nos Soldats, etc . Au moins toi tu ne te scandalises pas trop de mon ardente imagination. Et tu n'as peut-être pas tous les torts. Il me semble qu'entre nous deux il y a plus d'un point de con tact et passablement moyen de faire route ensemble et de s'entrai der mutuellement . Est-il rien de plus doux et de plus chrétien et de plus salutaire au monde ? Certes, je le sens, je le vois, tu as mille fois raison de dire qu'il faut un centre, une organisation, une institution enfin qui nous serve d'appui, de lumière, de point de repère et de lien inviolable de fraternité. Et cette Institution, ce serait cette pauvre Académie agonisante dont nous avons parlé l'autre jour. Regarde, Gorret, c'est sans ombre de flagornerie que je te le dis ( car elle serait indigne de tous les deux ) : tu es de tous les jeunes le plus indiqué et j'ajouterais presque le seul pour mener à bonne fin l'entreprise dont nous avons causé. Je te prie donc et t'en supplie, comme valdôtain, comme confrère et comme ami, mène cette affaire-là, pour nous de la plus grande importance, avec tant d'intelligence, de tact et d'énergie, qu'elle aboutisse absolument.
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