Quelques lettres de l'Abbé Joseph Trèves Pierre Gorret

Quelques lettres de /'Abbé Joseph Trèves 51 DIX-HUITIÈME LETTRE. M. Trèves n'a pas de poil sur la langue ni au bout de sa plu­ me. Il le démontre dans les lignes suivantes où il revient sur les projets de la Bibliothèque Valdôtaine, de la m()dernisation de l'Académie et d'une publication sur !'Histoire Valdôtaine. à la hâte Promiod, ce 27 septembre 1 9 1 5 Cher Ami, Ta réponse précise et explicite m'a fait bien plaisir. 1 ° ) Bibliothèque Valdôtaine. Grand Dieu, combien Plassier est lanterne ! Cè système-là n'est vraiment pas fait pour me plaire. Bien plus je le considère, en tout champ, comme néfaste ! Qu'il ne se mette donc pas à la tête de cette opération s'il n'a pas envie de faire ! Figure-toi, mon cher, que pour ma part je hii en ai écrit de 3 à 4 fois et l'ai stimulé de vive voix autant de fois pour le moins. Pauvre lui, qu'il se prenne autrement s'il veut qu'on le prenne au sérieux dorénavant ! Que pourtant cette Bibliothèque Valdôtaine ce nous est à tous un instrument central de culture de première et urgente nécessité ! 2° ) Académie et Histoire Valdôtaine. Ça me fait bien plaisir de voir l'intelligence et la résolution avec laquelle tu t'y es pris ! Mes chauds remerciements ! Il faut croire que ta massa energica aboutisse . Il le faut de toute nécessité ! C'est question de vie et de mort. Quant à la liste des sociétaires, je ne l 'ai point. L'eussè-je ! Cette première quinzaine d'octobre je suis cloué à Promiod pour bien des motifs. Je compte remonter à Aoste la dernière semaine d'octobre, et faire peut-être même alors une pointe jusqu'à Valgrisanche. A propos, Bérard est-il Académicien ? Dans tous les cas, il méritevait, ce semble, de l'être. Mais pour le jour de la bataille, je me trouverai ! Même j 'aimerais bien que tu me compmniques la liste