Quelques lettres de l'Abbé Joseph Trèves Pierre Gorret

52 Quelques lettres de l'Abbé Joseph Trèves complète des nouveaux candidats que tu aurais préalablement con­ crétée avec M. Frutaz, aussi pour ma règle . Quant à !'Histoire Valdôtaine, certes, il n'y a pas à dire, tu lui as présenté la chose de li\ manière la plus efficace du monde. Par cette oreille de la collaboration, il faut vraiment . qu'il vienne ! Je t'en conjure, bats le fer tandis qu'il est chaud ! Avec un plan stratégique étudié et réalisé de la sorte, tu auras certainement la victoire. Mais ténacité inlassable ! Tu me comptes d'emblée parmi les 6 collaborateurs ! Mon cher, voici la vérité, ou, si tu veux, ma vérité. Quoique plus absorbé par mes trois propagandes ( je ne vou­ drais pas en négliger une ! ) mon minime concours à la grande oeuvre je ne le refuse pas . Mais je me réserve la transcription de documents, si possible imprimée, ou du moins très lisible à tout le monde. Dans ce genre, il n'est pas impossible que je ne puisse apporter encore un certain concours. Si je ne le puis directement moi-même, ce qui est très possible, je me prendrai moi-même le souci de le faire par d'autres, mais sous mon entière responsabilité ! Tu m'as compris . Moi dès ce moment, je t 'ai précisé le genre , d e collaboration que je crois, sauf erreur, possible de ma part. Quant aux autres collaborateurs, moi je te suggère les noms de : Chanoine Dalle et Vicaire Frutaz . Tous les deux à diverses re­ prises m'ont dit qu'ils s'offriraient volontiers pour aider M. le Cha­ noine Frutaz, dans ce sens. Puis, voyons, Vuillermoz et Pession de Brusson, peut-être mê­ me Favre de Fenilia. Il a du temps et du talent et en le prenant par le bon côté, j 'ai l'intime idée qu'il ne refuserait pas sa collaboration pour le Grand Oeuvre d'Histoire Valdôtaine. Quant à Plassier, moi je ne sais pas trop qu'en dire, à toi de voir ! Employant les expressions Tassiennes, Non mi fa buona im­ pressione ! Quant à l'appel à tous ses anciens élèves pour résoudre la ques­ tion financière, ton idée je la trouve doublement louable encore en tant qu'elle serait l'oeuvre de la reconnaissance, chose si rare au monde, dont le poids devrait peser grandement sur la volonté et le coeur de M. Frutaz pour le déterminer à se mettre une bonne fois réellement à !'oeuvre.

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