Quelques lettres de l'Abbé Joseph Trèves Pierre Gorret
Quelques lettres de l'Abbé Joseph Trèves 61 VINGT-DEUXIÈME LETTRE. Il regrette que les membres de l'Académie, non résidents à Aoste, n'interviennent pas aux séances habituellement. L'apathie semble être une maladie héréditaire. M. Trèves commence aussi à comprendre que le travail intellectuel n'est guère compatible avec les vicissitudes de la guerre et ne peut s'empêcher de rafraî chir les réminiscences de la vie militaire. à la hâte Promiod, ce 4-2- 1 9 1 6 Cher Gorret, J 'ai reçu avec bien de plaisir et ta lettre amicale et ton Souvenir déposé sur la tombe de ta Tante. 1 ° ) Je suis fort heureux que M. Frutaz se soit empressé de te participer lui-même le résultat de la dernière séance académique. C'est une bonne marque. Tu peux donc beaucoup sur lui . Bra ve, utilise cela avec intelligence et ténacité soit pour la résurrection de cette pauvre Société mourante soit pour atteindre notre but, encore éloigné, paraît-il, hélas ! de !'Histoire Valdôtaine. 2°) Je regrette vivement moi aussi que les Membres non ré sidents à Aoste, n'interviennent pas aux Séances, habituellement . Crois-le, c'est là un grave inconvénient qu'il faudrait absolument élaguer. Pourquoi n'interviennent-ils point ? Je ne saurais trop le di re ! Qui sait même s'ils sont convoqués ? Cher Gorret, auprès de M. Frutaz et de Dalle, à la première occasion, insiste sur ce point de la convocation des Membres résidents hors d'Aoste, anciens et nouveaux. Car enfin c'est principalement sur eux, n'est-il pas vrai ? que nous comptons pour infuser une vie nouvelle à notre pauvre illus tre Moribonde. 3 ° ) Je trouve beau et légitime ton désir d'être présent à une Séance Académique, lors de la réception des nouveaux Membres, en tes jours de permission en fin février.
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