Quelques lettres de l'Abbé Joseph Trèves Pierre Gorret

62 Quelques lettres de l'Abbé ]oseph Trèves Dans ce sens, je viens d'en écrire à M. Dalle. Cette Réunion Académique s'impose d 'autant plus que plusieurs Nouveaux Socié­ taires, tels Lale et Plassier, sont tout probablement appelés sous les Drapeaux au commencement de Mars. Donc, qu'ils goûtent la douceur d'une réunion académique fraternelle avant leur départ. Je t'en prie, Gorret, immédiatement écris toi aussi en vue de cette Jeune Réunion académique et à Dalle et aussi à Frutaz . Tu peux bien penser que l'exalté de Promiod, sauf qu'il ne reçoive pas à temps l'avis ou qu'un empêchement de toute force majeure ne le doue héroïquement sur place, en deux enjambées vous enfile le train pour Aosta la Veja ! Son passé vous est garant pour l'avenir. 4° ) Quant à l'« Histoire Valdôtaine », avec ton départ, celui de Lale et de Plassier, elle me devient toujours plus semblable à une nébuleuse. ÜlllÏ, Frutaz pourrait et devrait dès ce jour tracer les lignes principales de sa Grande Oeuvre, et y mettre la main dès ce jour en commençant par !'Epoque Salasse 1 ° Volume et !'Epoque Romaine ( 2 à 3 vol . ) . Mais oui, pro passe, si jamais Dalle ou moi pouvons quelque chose pour l'aider en cela, il me semble que nous sommes animés de bonne volonté à cet égard. Mais, Gorret, moi j 'avoue ne pas encore connaître Frutaz et je te déclare que je ne vois vraiment pas encore clair dans cette affaire. Aussi, me vient-il l'idée que Trieste est plus difficile à pren­ dre qu'on ne l'aurait cru. Si je me trompe tant mieux ! A toi du reste, à pousser la chose avec une confiance et une volonté tetragona. Entends-toi avec Dalle et Lale, pour cela. 5° ) Mais oui ( et je l'ai écrit à Dalle ) il fallait publier sur le « Duché » l'élection des nouveaux Membres . Pourquoi ce silence ? J'en ignore complètement le motif. Mais je le regrette vivement. Il doit y avoir par là, dans cet ancien engrenage, quelque chose qui ne va pas . Il faudra réparer énergiquement ce vieil Horloge ! ? 6° ) Crois-le, Gorret, cet encomio solenne que tu as reçu toi,