Quelques lettres de l'Abbé Joseph Trèves Pierre Gorret

68 Quelques lettres de !'Abbé Joseph Trèves Je vais essayant de répandre et d'implanter de-ci de-là la « Ligue de l'Evangile ». Malgré plus d'une difficulté et de divers genres, elle commence à prendre. Il est de toute nécessité que nos fidèles en arrivent à lire l'Evangile, si possible, tous les jours ! Evangile ! Evangile ! nous agonisons, nous mourons de son oubli profond, de son absence ! J'aime croire, Gorret, que, rentré au Pays, tu travailleras toi aussi à cette propagande ainsi qu'au « Mouvement Abolitionniste » que toi du moins, tu ne traiteras plus d'Ùtopie, j 'espère ! Ah ! le travail est immense ! Et il est si beau et si doux de travailler toto corde envers et contre tous en faveur d 'un idéal noble, fécond, sain, évangélique, éternel ! Evviva ! Il paraît que les 8 prêtres partis dernièrement sont tous ensem­ ble aux Ecoles Coppino à Turin. Durand, Gadin, Berruquier, idonei mais inabili al servizio della guerra. Je m'attends de voir ma classe appelée en été . Settantaquat l'a mai tremà .1 nè mai non trema a fè soldà ! Sursum corda ! Gorret , et toujours confiance en Dieu et nous prions pour toi . Tuus Trèves, r .

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