Quelques lettres de l'Abbé Joseph Trèves Pierre Gorret

80 Quelques lettres de /'Abbé Joseph Trèves roissiales et communales . éanmoins pour un bon nombre, j 'espère que nous sommes du même avis. Du reste, dis-moi , ton idée franche et fraternelle ! 4° ) Rajeunissement de l'Académie. Le point le plus délicat peut-être de ma brochure, c'est celui · là. Et il y a eu tel personnage, comme Mgr Stevenin, complice lui aussi du refus d'accepter les Statuts nouveaux de l'ami Lale en 1 9 1 8 , qui m'ont engagé, par prudence, disait-il, à l e supprimer . Eh bien Hart du laisser passer de Mgr Calabrese, je n'ai pas voulu de cette prudence . Et il a paru tel quel . Et passée cette lutte électo­ rale qui se présente ardue, douloureuse même à cause de la scission inconcevable des soi-disant bien pensants de notre auguste Cité, c'est mon intention, en juin, d'essayer d'initier, d'accord avec les amis, duci Lale, et si possible, Boson et Savioz, la campagne en fa­ veur de cette rénovation académique, qui du reste s 'impose. Toi de l'Amérique tu voudras bien nous aider pro passe. Il s'agit de repêcher et sauver en même temps notre chère « Revue Augusta Praetoria » qui dévie de son programme et risque fort entre les mains de ce drôle de Brocherel, de périr <l'anémie et de matérialisme ! Du reste, mon cher, dis-moi ton idée ! 5°) Les Amis. Il y a Lale qui travaille sérieusement. Mais je le voudrais un peu plus expansif et surtout plus organisateur. Il faudrait encore toi ici pour mener la grandiose entreprise à bonne fin. Moi je ne fais guère là-dedans que les fonctions peu glorieuses et peu envia­ bles de mouche du coche .' L'ami Plassier ne donne plus guère signe de vie. Je n'y com­ prends rien ! Pession est comme absorbé par le ministère de sa grande Paroisse . M. Vuillermoz travaillera probablement en silence au sein des richesses et des splendeurs de la Ville Eternelle. Je n'en ai plus de nouvelles. M. Savioz je ne le comprends pas . Cultivé et aisé comme il est, il se tient muet à l'écart. Et le Prof. Louis Jaccod, celui du grand programme de la « Revue », ne donne plus signe de vie. J'ou-

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