Une injustice, la suppression des écoles de hameau
AU LECTEUR Pour expliquer l'origine de la vigoureuse campagne entreprise par M. l'abbé Trèves, avec le talent et le patriotisme valdôtain q1â le distinguent, contre la suppression de nos écoles de lzameau - et dont la Ligue publie aujourd'!mi en opuscule les articles déjà parus 'en partie dans le Duché - il importe de rappeler les faits suivants : Dès la première séance du Conseil provincial scolaire, en I92I, sur la p1oposition \ de noire Inspec!eur des Ecoles Don Gioanetti, le Conseil fut saisi du projet de la suppres sion d'un nombre considérable d'écoles de lzameau connues autrefois sous le nom d'écoles facultatives. 111. le D" Réan, membre du Conseil scolaire _ à celle époque, se fit un devoir de pré- 1 1 senter un ordre du jour largement motivé pour repousser ce projet également désapprouvé 1 par le Commandeur Gribaudi, assesseur de la Ville de Turin pour l'instruction: leq• '- . ; , 1 après avoir relevé fous les mérites de ces petites scolette de village pour comhr-ffr; ' l' a nalphabétisme ne put s'empêcher de s!igmatiser le projet par cette exclamation des plus significatives : « C(;orniamo indietro, Signori, C(;orniamo indietro ! » f- Bref, après une discùssion assez longue et, malgré tout, le proje ) . de suppreJsion Pré senté par notre Inspecteur des écoles fut approuvé. Mais dans la · séance du 23 septembre I922 la Présidence du Conseil Provincial sco laire ayant de nouveau présenté, cette fois, de · sa propre initiative, en delzors du concours de l'Inspecteur Gioanetti comme pour en dégager la responsabilité, le conseiller Réan pria le Conseil de prendre acte de ses démissions et se retira immédiatement de la séance en signe de protesta/ion. Enfin, sous la date du 27 septembre I922, il confirmait sa démission par écrit en adressant au Proviseur, Président du Conseil, la lettre suivante ;
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