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FRANÇOIS DE PREZ

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1 03

Le duc Phi l ippe

Il

venait de ceindre l a couronne du­

cale. jaloux de conserver leurs privilèges, les citoyens

d 'Aoste envoyèrent le noble P i erre Tolten à Turin por­

ter leurs hommages aux pieds du Souvera i n, et l e prier

de leur accorder sa b i enveillante protection. Le nouveau

Duc voulut bi�n confirmer les franchises, l es l ibertés et

l es coutumes octroyées par ses prédécesseurs à l a fi­

dèle

Cité d'Aoste 1• Les l ettres patentes sont datées du

8

octobre

1 496.

La commende avait envahi l 'Eglise. Philippe de

Savoie, enfant de s i x an s , avait la commende de l 'évê­

ché de Genève et de la prévôté dç Sa i nt-Bernard. Le

5

août

1 496,

son vicaire général Françoi s Chabod con­

féra la chapellenie, sous l e titre de Saint-jean l 'évangé­

l iste et Sai nt-Fél ix, érigée dans l 'église paroissiale de

Montvalezan , au ch�moine du Saint-Bernard, Pantaléon

Pondruel.

La cure de Quart passait de ma i n en ma i n aux com­

mendataires étrangers, savoyards et su i sses.

Les religieux bénédictins avaient abandonné l e

prieuré de Saint-Hélène. Nous constatons qu'en

1 496

u n i nconn u Vasi nus de Malabui l l i s était prieur commen­

dataire de Saint-Hélène.

En

1 496,

le prieur de Saint-Ours acheta du nob l e

Guillaume du Boi s l e man oir féodal de l a Cour

à

Gres­

san, lequel avait servi de demeure seigneuriale à

l

a

fa­

mi l l e la Cour, qu i s'éteignit en ce si ècle. Georges de

1

Recueil des franchises.