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PIERRE GAZIX
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funéra i l l es, bornant
à
douze le nombre des convives
1 •
Enf i n le n ombre des pauvres i ndigènes et étrangers
augmentant consi dérablement, l es hospices reçurent
o rdre de les loger et de les n ourrir. Telles furent les
mesures que les Etats, da n s leur prudence, jugèrent à
propos d'arrêter, pour parer aux diff icul tés du moment.
Le duc de Savoie comptait touj ours sur l e dévoû
men t de
Mgr Gazin . Le 3 mars
1 544,
il lui écrivit de
Verce i l , le pri ant
de
conti nuer à p rendre intérêt
à
l a préservation
d u · pRys tou j o 1 1 rs
menacé�.
Charles 1 1 , décoré par l ' hi stoi re du titre de -Bon , n e
déda ign a i t pas l e s humbles suppl iques de ses sujets.
Le notaire Jacques Bernard, se voyant i n j ustement
molesté dans l ' exercice de sa professi on et poursu i v i
en rn i son de l a stipu l ation de certai ns actes, recou rut
au pri nce. Celui-ci, a près dues i nformations, reconnut
son i nnocence et nrr êta l es procédu res. Le rescrit ducal
est daté de Vercei l ,
1 6
août
1 544 :-i.
Les chanoi nesses
de
Sa in te-Catheri ne ne se faisaien t
pas fau te de teni r des b i ens en fief. Le
1 6
août, jean ,
f i l s de Pi erre de Go rret de Chevrot , l eu r i nféoda une
alpe sur l e terri toire de Gressan , avec ses prés, ses va
colles, ses eaux, ses pâturages, ses mai sons, ses forêts.
Le couvent était représenté par la prieure Françoise
2 "'
Ny
soit
l oisible
doresnavant
es dits c l e rs, bourgeois et
marchans apprester
ny man g er
pPrdrix
ny
f
a
i
san
s
en telz
con,·ives et
moi ns
aux paisans .
"
Bollati,
1.
c .
2
f rchives de /'Evêché.
1 Archives
propres.