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FRANÇOIS

D E

PREZ

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1 43

L'anti que chape l l e de Sa i nt-Evente avait besoi n

de réparat i ons. Probab l ement, i l n'y avait plus d' ha­

bi tants dans ce l i eu pittoresque.

·

El l e dépendait de l a

chapel l e 'de Notre-Dame de Freyer, qu i appartenait

ell e-même

à

l a Co l l égiale. Le chanoine de Saint-Ours

Vincent Vuyet, obtint du Saint-Siè g e, l e

2

mars

1-508,

une indulgence de cent j ours aux fidèles, qui vi site­

rai ent dévotement cette chapel l e et concourraient

à

sa

reconstruction . L'authent i c i té de cette i ndulgence fut

reconnue par Mgr de Prez 1 •

L e chano i ne d e Saint-Ours Mernuyl était,

à

cette

époque, organ i ste de l 'église Col l égial e.

S' i l faut en croire de Ti l l i f'ri!, l es cures de Cour­

mayeur, de Pré-Sai nt-Didi er, de Derby, d'Al l ein, de

Saint-jean d'Aoste, de Sain t-Martin Corl éan furent

un i es au chapitre de la Cathédral e , par bref du pape

ju l es II, 29 avril

1 508.

C'étai t pour augmenter l eur s

revenus que l es chano i nes avaient demandé l 'union de

ces cures

à

l a mense capitulai re. « Il s avaient su , dit

not re h istori en , représenter au Souverain Pontife que les

fru its et les revenus de leurs can onicats étaient s i modi­

ques qu ' i l s ne suffisa i ent pas à leur honnête en t ret i en

et aux charges accolées

à

leurs bénéfices, tel lement

que l a pl upart des chanoines, au grand péril de l eur

âme, e t con tre l e décor de l eur égl i se, ne l ai ssaient pas

en mourant de quoi payer l eu_rs créanciers et satisfai re

anx frais de l eur .., funérai l les ; en quoi i l s n 'avaient pas

1

A rchives de la cure de Veraye.

His/or.

p. 165.