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HISTOIRE DE L'ÉGLISE D'AOSTE
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De fait, l a contagion sévissait en Al lemagne et en
Suisse. Elle faisait de nombreuses vict imes à Liddes.
C'est ce qu'annonça l e comte de Chal l ant dans l 'Assem
blée des Etats, le 4 j anvier 1 542. Des di spositions sévè
res furent prises pour éloigner le fléau. On envoya un
commissaire de santé à Bourg-Saint-Pierre, chargé de
surveil ler les passants, d'arrêter l es suspects et de cor
respondre, par bul letins, a vec l e commissaire de Sai n t
Remi . Un cordon sanitaire fut aussi établi aux frontières
d'Ayas, de Valtornenche et de la Thui le. Dans la même
séance, on décréta de continuer l es prières publiques
et l es approvisionnements de vivres et d'armes. Le
prévôt jean Gi nod, vicaire général , l 'offi cial Pi erre de
Vi l lani s et l e chano i ne Urba i n d'Avi se assistèrent à
cette séance.
Mgr Gazin professait une tendre dévotion à Sain t.Joconde. Le 2 j ui n , i l visita avec les chano i nes l 'humble
châsse de bois où étaient déposées ses précieuses reli
ques. Il en retira plusieurs parcelles et, le 1 5 ju i n , il les
scel la dans les autels qu' i l consacra dans l 'égl ise Cathé
drale. Le
P.
Genand ne ment i onne que sept autels con
sacrés par Mgr Gazin
1,
tandi s qu'une note i nscrite dans
1
«
Ex eis (reliquiis) extracta
s unt
plur ima fragmenta in
tumulis septem altarinm Basilicre Maioris repo nenda, de quibus
Rmus
Episcopus supra dictus sacro
c
hrismate delibare bre\"Ï
jntendebat, sicut et postea fuit.
»
De Rev. A lmœ Augustanœ
Salassorum Ecclesiœ Episcopis Historiographica Narra/10.