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HISTOI RE DE L 1ÉGLISE D 'AOS T E
c i si on durant, l es val�isans renoncè rent
à
l eur proj et.
Le Conseil des Commi s con t i nu a it à s'agiter. Le
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j anvier, i l adressa une seconde supp l i que
à
l ' empe
reur Charles-Qu i nt, dans l aque l l e i l l u i exposait l a triste
s i tuation du Duché, convo i té à la foi s par l es Fran çais et
par les Valaisans. I l l e pr i a i t de vou l o i r bien le couvri r
de sa haute protection . Le même j our, l e Conse i l recot.:
rut
à
la b i enveillance du roi d'Espagne Phi l i ppe
II.
Le
22 févri er, l 'empereur répond i t en ces termes
à
!
:
évêque,
au
ba i l l i et aux commi s. « L'empereur et Roy, Révérend
en Dieu, tres chers et féaux, nous avons reçu par l e
trésorier de notre neveu . l e duc de Savoye, porteur de
ceste, l es l ettres que par luy vous nous avés écrittes, et
après l e j uste sentiment que nous avons eu de l a perte
de la vi l l e d 'Yvrée, tant pour aut res consi dérat ions que
pour votre respect, et de l ' i ncommodité que de l 'occu
pation d ' i cel le vous recevés, ne nous at été peu de
contentement d 'entendre par vos di ttes l ettres et le
rapport du di t t résori er que conforme
à
ce que nous
esperons et confions de vous, vous demeurés en deue
volonté pour vous souten i r et defendre en l 'obéissance de
nostre d i neveu et en no tre devotion et service. Et pour
ce que l e dit thesorier vous d i ra l ' ordre et provi s ion que
lors met pour rompre et empecher
le
dessei n des enne
mi s et l 'affPction que nous avons
a
votre endro i t que
c'est tan t p l us anc i enne, a l ' occas i on que dessus nous
ne vous d i rons pour ma i ntenant aut re chose, nous remet
tant a ce que au p l a i s i r de Dieu vous verré par l es
effects, s inon pour vous prier comme nous faisons de
vouloi r continuer j usqu'.au bout en cette votre détermi
nation ; a tant, Reverend Pere en Dieu, tres chers et