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f fSTOIRE DE L ' ÉGLISE b ' �OSTE
La grande af faire qui préoccupait touj ours l es esprits,
c'était l e traité de neutral ité avec l a France. Le
5
février,
le bai l l i et l es Commi s adressèrent au roi Henri II une
l ettre, dans l aque l l e i l s l u i rappelaient que, la trève
allant expi rer, i l s désira i ent la renouveler au p l us tôt.
Une autre l ettre du même jour fut expédiée au duc de
Guise, pour l e prier d'interposer ses bo n s offi ces auprès
du roi . Le 28 mars, le roi Henri II, répondi t : « Tres chers et
bons ami s, nous avons entendu ce que nous a dit de votre
part l e sieur de Glectan e, présent porteur pour l e renou
vel l ement de l a neutral i té qu 'avi ons ensembl e ; sur quoy
nou s ne vous <li ron� autre chose, s i non que l a tresve
générale d'entre l 'empereur, le roi d'Angl eterre (Phi
lippe
11,
roi d'Espagne, époux de Marie, reine d'Angl e
terre,) son fils et nous pourvoit à tout ce que vous scau
ries desirer en cet endroit ; joi nt l 'assurance que vous
devié avoir de nojre bonne vol onté, qui co rrespondra
touj ours à l 'affection que vous démontré aussy envers
nous , comme nous l 'avons plus ampl ement fait enten
dre au dit de Glectane, sur l equel nous nous remettons ,
priant Di eu , tres chers e t bons ami s , vous avoir en sa
maculatarn, sed etiam omn i l aude et gloria or
n
atam
vitam duxe
rint rnaiores benedictorum fi delium
n os t rorum
J
o
h
a
n
ni
s
filii
quondam fidelis
Gr
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i Passerini, nec non
et
alterius Johannis
et
Petri filiorurn
q
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ond
am Johannis Passeri n i , ex urbe nos tra Au
gusta Pretoria, q
uippe quia
retrov i ,·is
princi pibus supraducentos
annos p
r
emi
o
virtutis rnilitiarurn i ure
et
favore donati fuerint
pluresque viros
eadem
Passerinorum familia insignes habue
rint . . .
In
ceterumque nobillium nostroru
m o rdint>m adscripsi-
mus,
ut huius d
i
p
l
o
matis
nostrï
auctor
it
ate creamus, decornmus
et ascribimus, i psosque
vi ros
nobiles
et
ta
nq
u
a
m
de nobili
,genere procreatos dicimus e t nominamus .
»
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