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HISTOIRE DE L'ÉGLISE D'AOSTE
de même. Qu'on n e craigne rien , afi n que le troupeau
soit dél ivré et afi n que nous et vous, avec . toutes les
brebis saines, pui ss ions obten i r l es j oies célestes, nous
réun issant au très grand1 au très bon et vrai pasteur des
âmes 1 •
»
Après cette exhortati on , l e vénérabl e prél at annonce
à
son cl ergé que l e Saint-Père l 'a i nvité à se rendre en
personne
à
Rome, mai s que, comptan t sur l a bonté de
Sa Sainteté, i l diffère ce voyage à raison de certain es
occupations particu l i ères, à mo i n s que l e Sai nt-Père
n ' exprime de nouveau sa volonté. I l parl e du proj et que
l e Pape a formé de réun i r un conci l e général ; i l espère
y assister personnel l ement ; en attendant, il recommande
de prier, se réservant de faire connaître p l us tard ce qui
concerne l e conci l e .
A
lia fin , i l port.:; un décret par
l equel i l défend, sous pe i ne d'excommuni cation
ipso
facto
et de dix écus d ' amende, de servir dans l es ma i
sons hospitali ères de l a vi ande , l es j ours défendus . Ce
qu i nous mon tre ! a ferveur des f idèles de ce temps, car
l e prél at dit que cette act i on n 'est pas seulement préj u
diciable aux âmes coupables, mais qu 'el l e cause encore
un grand scandale dans li e peuple.
Le
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j u i n 1 543, l ' offi ci a l Pierre de Vi l l an i s condamn a
Antoin e Mi l l et à passer l ' acte de r econnaissance ré
cl amé par l e prièur de Saint-jacquême d'Aoste, Panta
l éon Noir.
L'hôpital de Saint-Vi ncent avait des fiefs mouvants
des châteaux de Montj ovet et de Chenal et appartenant�
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