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HISTOIRE DE L ' ÉGLISE D 'AOSTE
mité des prescriptions du concile de Trente, e t j eta ses
regards sur le prieuré de Sainte-Hél ène ; le proj et ne
pu t réuss i r 1• I l voulut, du moins, aménager dans son
palais un appartement réservé aux j eunes cl ercs qui
devaient, pendant dix jours, se préparer dans l a retraite
à la réception des ordres, sous la conduite de doctes
et pieux eccl ésiastiques2•
Les h istoriens, qui parlent de cet ill ustre prélat, se
plaisent à rehausser ses i nsignes mérites. Le P. Genand
l 'appelle « un prélat magnan ime. » De Tillier rapporte
qu'il « gouverna son troupeau avec toute la vigilance
d'un bon et charitable pasteur. » Selon Besson, il fut
« homme d'un grand courage et force d ' esprit. » Casalis
loue hautement cet évêque « di cui la vasta dottr ina e la
m irabi le fermezza d'animo sommamente giovarono a
conservare a questa provi nci a l a cattolica fede » . Cibra
rio relève « sa doctrine et sa capacité, » et nous dit qu' i l
fut « un bon évêque, b i en méritant de la religion. » Cl a
retta l u i donne la même qualification, il ajoute qu'il
« rendi t d'incontestables et signal és seryices à la Monar
chie de Savoie . » Aubert fait le plus bel éloge de ce
prélat : « Pendant sa longue carrière, dit-il, i l déploya
des talents supérieurs, a ins i qu'une énergie i nfatigabl e
pour défendre l a religion odi eusement attaquée et pour
s..�rvir les i ntérêts de la Mai son de Savoie.
»
Son titre l e
plus assuré à l a gloire e t
à
n otre reconnaissance, c'est
son ardeur pour la défense de la religion ; il eut le bon-
1
De Tillier,
His/.
p.
306.
'
Arch.de/'Evêché.