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HISTOIRE DE L' ÉGLISE D'AOSTE

Songi,

l'Arp Vielly, Dollone, Vari neys, l e Mont-Roux.

Nous retrouvons encore l es noms patronymiques de

Borrelly, de Denis, de Pesclet, de Cheyno des Puceys,

de Truchet, de Ruffi er

Rey/fier,

de Perrod March ian,

d'Antoi ne de l 'Archel, de Jean et de Pi erre du Chatel ar.

Le protonotaire apostol ique, Doma i ne de Saint­

Ni colas, était, en 1 474, pri eur commendata i re de Sa i nte­

Hélène à Sarre1 ce qu i prouve que les re ligieux béné­

dictins s'étaient retirés de ce monastère.

Georg . es de Challant se montra it rarement à Lyon . I l

faisait ses délices du séj our de la Vallée d'Aoste. Vers

1 474, il commença l'œuvre de restauration et d'embel­

lissement de l a Coflégiale. Alors que la mi se en com­

mende des monastères çorrespondait trop souven t pour

eux à une période de décadence, Sai nt-Ours fut com­

plètement transformé par son premi er prieur commen­

dataire. Pour son habitation et cel le de ses successeurs,

il

fit élever à ses frais le bâtiment du Prieuré. Nous ne

nous attarderons pas à décri re cet éd ifice, chef-d 'œuvre

admi rable de la renaissance. Des plumes p l us compé­

tentes que la nôtre se sont empressées de le fa i re

1•

Mais nous signalerons au second étage une ancienne

chapel l e appelée l e Peti t Paradis, où Georges de Chal­

l ant est représenté à genoux devant la sainte Vierge .

Sur les murs sont peints l e baptême de Notre-Seigneur

et ce lui de sai nt Georges . Ces dern i ères fresques ont

été exécutées pour perpétuer l e souven i r de l'ancien

baptistère qui occupait l ' emplacement du prieuré:i.

1

Aubert, Beyssac.

2

Contrairement

à

l'assertion <l'Aubert,

le

baptistère n'ex istait

pas « au temps de l a p rimi tive église » de Saint-Ours. Les fonts

baptismaux n'ont été accordés

à

la paroisse de Saint-Laurent

qu'en

1386,

comme nous l'avons rapporté en son l i eu .