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1 547. En même temps, les part ies, au cas que l ' une
d'elles n 'acceptâ t pas l a décision du métropol ita i n , fu
rent d'accord de proroger j usqu ' à f i n avril suivant l e
terme d e l a sentence à porter ]par les auditeurs d e l a
Rote.
L'ordonna nce publ iée dans les assemblées des Trois
Etats d'ériger dans chaque égl ise un autel en l 'honneur
du Sa i nt-Nom de Jésus ne demeura pas lettre morte. A
ce nom bén i , synon ime de Sauveu r, les populations fré
mi rent d'amour et d'enthousiasme. Pénétrées de recon
n aissance pour Cel u i qui les avait préservées de l ' i nva
s i on des armées étrangères et des morsures de l 'hérésie,
el les s'empressèren t d'él ever un autel dans leurs égl ises
en l 'honneu r du Sai nt-Nom de jésus. C'est Mgr Gazin
qui i mprima ce mouvemer.t saluta i re. Lui -même se ren
di t dans plusieurs paroisses pour y consacrer un autel
sous ce titre. Il nous conste qu'en
1 540
il accompl i t ces
rites l i turgiques dans les égl i ses de Doue, de Saint
Eti enne, . de Courmayeur, de Charvensod, de Sai nt
Remi , et, paraît-i l , da ns celles de Fén is, d'Etroubles et
de Valsavarenche. Il est à regretter que ce glori eux
t i tulai re n ' a i t pas été partout conservé.
En cette année, notre prélat consacra encore l 'égl ise
de Saint-Pierre et l e maître-autel de l ' église de Bris
sogne.
Le régime de l a commende préval ait encore à Aoste
comme a i l leurs. Le chanoine Anto i ne de la Valette,
déj à prieur commendataire de l 'égli se de Sainte-Foy
en Tarentaise, obti nt encore, le 1 4 mars 1 546, en com
mende la cure de Pontey. C'étai:t un eccl ésiastique de
grande valeur, attaché à l a Cour
pontificale
de Paul III.