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HISTOI RE DE L ' EGLISE D ' AOSTE
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Tandis qu'Emmanuel-Philibert se couvrait de gloire,
è
l a tête des armées de Ch,arl es-Quint, son père Charl es
Il
éta i t mi né par une fièvre opin i ât re qu i le condui sait au
tombeau . Voul ant pourvoir au salut de ses peuples, le
pr ince de Piémont résolut de se créer un l ieutenant gé
n éral , qu i régi rai t ses Etats en son absence, le cas échéant
de l a mort de son père. Ce l ieutenantgénéral fut nommé
e n l a personne d u comte René d e Challant, maréchal
de Savoie, dont l e dévouement i nal térable et l a haute
capaci té avaient été s i souvent mis à l ' épreuve 1 • Emma
n uel-Phi l ibert l ui confi a cette émi nente charge, par l et
tre datée de Bruxelles, le
20
février 1 550.
Les Trois-Etats cont inuaient à se réun i r pour traiter des
affa ires les plus i mportantes du Duché . Dans l a séanc e
du
26
févri er, le bai ll i Antoin e de Leschaux, prési dent
de l 'Assemblée, proposa d' anti ci per l e payement du der
n i er terme du donatif à offri r au pri nce· Emmanuel-Phi l i
bert. Revenant sur la question du sel, i l pérora en faveur
de la l iberté des marchands de cette substance dans l e
pays ; i l fit ensuite une motion pour l a réforme de cer
tai nes coutumes et pour l ' imposition de s ix gros par fo-
«
Considerantes i nviolatam fidem, ardens. studium et eximia.
merita et obsequia, quibus Jprefatum genitorem nostrum et nos
hactenus prosecutus est magna rerum suarum etiam iactura atque
in dies prosequitur illustris
Renatu.s
cornes
a
Ohiallant».
Archives.
propres.