

FRANÇOIS DE PREZ
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corporelles. Il est défendu aux greffiers de tran sporter
les protocol es des actes hors de la vallée ; ils doivent l e�
laisser dans l e mandement auquel ils sont appliqués.
Tout offi cier de justi ce, entrant en charge, doit pro
mettre de ne mol ester personne i n j ustement et de rem
pli r ses fonctions en conformité des coutumes et de�
franch ises du pays, sans se l a i sser guider par un sen ti·
ment de hai ne n i de parti alité. Tout écrit en matière de
procè
,
s ne doit avoir que sept mots en chaque l igne ;
chaque page comporte vingt-quatre l ignes, et ne peut
dépasser le coû t d'un demi gros. Tous ces édits et au
tres sont sanctionnés par des pénalités e t nous révèlent
l a sollicitude du B. Amédée IX dans l 'exerci ce de la
justice 1 •
Da
i
ns une des séances, l e pri nce exami n a l a cause du
comté de Chal l ant, et sur les i n stances motivées des
divers membres àe cette fami l le, i l ordonna à Pierre et
à Henri de Chi ssé d'abandonner ce fief dont ils s'éta i ent
emparés, au nom de Catheri ne de Chal lant et de sa fill e
Louise.
Cet ordre ne les intimi da pas. Il fal l ut recourir à la
force. Les seigneurs de Challant d'au-deçà et d'au-de·
là des Alpes
..
armèrent l eu rs hommes, attaquèrent les
Ch issé e.t
.
J es mi rent en fuite. Le combat le plus san
glanïse i iv ·
ra à Verrès. Ai nsi l e comté de Chal lant resta
au j eune cor1Jte Louis2 •
Le
17
juiç Amédée conf i rma les l ettres patentes du
duc Loui s
cfùt
ava i t accordé aux citoyens et bourgeois
1
Archiv. propres.
2Vaccarone,
1.
c.