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HISTOIRE DE L'ÉGLISE D ' AOSTE:
quêteur pour trois ans dar!s la personne de Pierre Roux
d'Ayas, lequeJ s'obligea à payer chaque année 2t? florins
entre les mains du maître de Fabrique de l a Cathédrale.
Cet argent devait servir à l'entretien de l a chapel l e de
Saint-Grat ou de l'église Cathédral e. Furent présents
à cette convention Georges Charles, curé de Brissogne,
et Antoine Mussilion1•
Cette année, le gouvernement de l 'hospice du Petit
Saint-Bernard subit une transformation radical e. Cette
maison hospitalière était -régie, depuis plus de trois siè
cles, par des prieurs réguliers, sujets du couvent de
Verrès. En
1 466,
elle fut réunie
à
l a prévôté du Grand
Saint-Bernard. LPs bénéfices simpl es, tels que l e prieuré
.
de Saint-jacquême à Châtel-Argent, les hôpitaux de
Morgex, de Marchévaudan, etc., passèrent aussi sous
la dépendance du couvent du Grand-St-Bernard. Mais
les églises paroissiales continuèrent à être desservies
par l es chanoines de Saint-Gil les, sauf l'église de la
Thuil e, qui rentra sous la juridiction immédiate de l'é
vêque. Celle d'Arvier continua à appartenir à la prévôté
de Verrès. Amédée Armaind, chanoine de Saint-Gill es,
,
est cité, comme curé d'Arvier, dans un document du
29
décembre
1 466.
En cette année, l e chanoine du
Grand.:.St-Bernard, Jacques de la Val ette, était curé
d'Etroubl es. Le B. Amédée IX figure quelque part
comme prévôt commendataire des hospices de Mont
joux et de Colonne-Joux. C'est son frère, François de
Savoie, qui fut, en
1 465,
nommé prévôt de la Maison du
Grand-Saint-Bernard.
Les chanoinesses de Sainte-Catherine ne pouvaient
1
,;J!rch. capitul.